Ludovic
Della Vedova
Mon travail se situe là ou les arts plastiques sont d’ordinaires frileux à l’idée de s’y confondre : l’univers de la chanson de variétés.
Un univers qui me passionne depuis l’enfance et dont je tends à exploiter les codes pour à la fois donner naissance à des titres originaux (« Plante Verte » Mary-L; « Notre Histoire »; « Un bout de lorraine », « Marylou », « Mes persiennes » et d’autres titres encore en cours de productions) dont je deviens l’interprète ou la voix maquette pour d’autres chanteurs.
Ces titres deviennent à la fois chansons brutes et matériaux plastiques conférant un appui et une dimension spectrales à mes travaux.
La voix est d’ailleurs un élément récurent dans mon domaine de recherches.
Elle est à la fois fantôme de l’absent, autorité sur le vivant, parlée, chantée, jouée…
Dans une outre mesure, je tends à travailler la photographie d’archive comme avec le projet « Le tourniquet des oubliés » où des photos de castings de cinéma des années 50-60 dont se sont débarrassé les studios de l’époque puis récupérés au marché aux puces, viennent être revisités pour tenter peut être de réhabiliter la mémoire de ces prétendants déchus au capital de visibilité.
Se détache également une interrogation plus contemporaine sur l’accessibilité au capital de visibilité en 2018 et des nouvelles disposition permettant l’accès ce à dernier....